Les limites infinies de la peau

Caroline Laurin-Beaucage

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Photo : © Denis Martin

contemplatif
suspendu
intime

Dimanche 27 juillet à 16 h

À l’aide de vivariums, bassins transparents déposés dans l’espace, un duo d’interprètes se met à nu et dévoile son intimité, tant celle que l’on garde pour soi que celle que nous désirons partager. La musique, la scénographie et leurs mouvements se complètent pour lever le voile sur un microcosme. Au sens propre comme au figuré, l’intention de cette œuvre est de les confiner, de les dépouiller de leur habitat, de leurs habitudes et des rapports convenus, dans un environnement physique aussi unique qu’exigeant. Les deux corps se bercent et s’agitent en toute transparence dans ces bassins qui deviendront rapidement leurs maisons. Quels sont les liens pouvant être tissés entre soi, l’autre et l’environnement? Est-ce que notre corps peut être un vecteur poreux, au point d’en oublier la frontière de la chair?

Caroline Laurin-Beaucage crée un laboratoire vivant où les limites infinies de la peau sont intimement explorées.

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Chorégraphe, interprète et enseignante depuis 25 ans, Caroline Laurin-Beaucage possède un répertoire rassemblant plus d’une dizaine d’œuvres, incluant des installations, des performances in situ, une œuvre de projection architecturale et un film en réalité virtuelle. Son répertoire a été présenté à Montréal (Danse Danse, Agora de la danse, Tangente, Festival TransAmériques, OFFTA), ainsi qu’au Canada, en France, en Espagne, en Hongrie, en Allemagne, en Corée du Sud, en Suisse, en Israël et en Italie. En 2020, elle reçoit le Prix du CALQ pour la meilleure œuvre chorégraphique pour sa pièce Intérieurs. Son œuvre filmique en réalité virtuelle, Une eau la nuit, cocréée avec Chélanie Beaudin-Quintin, est présentée en compétition officielle à la Biennale de Venise 2024. Elle se joint au corps professoral du Département de danse de l’UQAM en 2020 où elle développe actuellement le champ de la danse et des nouvelles technologies.